La méthode Design Thinking vue par Exoflow

Rappel du Design Thinking selon Romain Lyonnet, CEO et consultant innovation chez Exoflow : 

La méthode de Design Thinking est une méthode rationnelle et pragmatique, elle demande du temps avec un avancement étape par étape. Le Design Thinking est mis en place avec pour objectif de développer une innovation d’usage. C’est à dire qu’il s'agit d’une nouveauté désirable dès son lancement. A ne pas confondre avec les innovations de rupture qui ont pour but de révolutionner un usage/ créer une nouvelle ère. 

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Les étapes vues par Romain : 

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La méthode de Design Thinking est établie sous forme de phases, initialement au nombre de 5 (empathie, définition, idéation, prototypage et test). Romain y ajoute, la phase d’exploration, ce qui nous porte le total à 6 étapes  : 

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• Exploration : Pour cette étape, on part d’une passion, d’une envie d’innover, et on arrive sur un postulat nous donnant un état d’esprit sur le sujet choisi. La phase d’exploration est principalement constituée de veille à tous niveaux (stratégique, concurrentielle,commerciale,...). Il est également important de se constituer un réseau d’acteurs sur le sujet abordé.

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• Empathie : Cette deuxième phase est une première approche terrain. Elle a pour but de rentrer en empathie avec les utilisateurs et de comprendre leurs usages et leurs besoins. 

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• Define : Cette étape permet de dresser des problématiques liées aux informations récoltées dans les étapes précédentes. Il s’agira de définir la problématique qui mérite de se pencher dessus pour concevoir un projet qui répond aux besoins des usagers. 

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• Idéation : La phase d’idéation va se concentrer sur les solutions possibles à la problématique choisie lors de la phase précédente, donnant à la fin une liste des “meilleures” solutions qui vont être testées sur le terrain, permettant de sélectionner celle qui répondra le mieux à la problématique posée.

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• Prototypage : Le Dirty prototypage ou JUGAAD, signifiant “faire plus avec moins” en hindi, a pour objectif de proposer un fond (identité graphique) et une forme (fonctionnalités) à la solution choisie afin de passer d’une idée à un projet ! 

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• Test : Cette phase sera principalement consacrée au terrain et aux retours d'un large panel sur le projet que ce soit sur le fond ou la forme. Le prototypage et le test sont deux étapes assez longues car il est important de retravailler son projet après chaque retour terrain pour que le projet prototypé devienne un MVP (Minimum Viable Product).

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Chez exoflow, nous allons jusqu’au déploiement du projet. Le Design Thinking nous aide à concevoir une nouvelle solution. A l'issue, nous assurons la diffusion de notre MVP (minimum viable product) qui deviendra par la suite l’offre finale. Cette dernière étape que nous appelons le déploiement permet de réaliser le Business Model. Alors que les étapes du Design Thinking permettent de construire le Business Plan. 

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Reconnaître l’efficacité de la méthode 

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Pour Romain Lyonnet, il y a 3 termes importants à garder en tête lors de ces différentes phases : 

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• la désirabilité : définie par les phases d’exploration, d’empathie et d’idéation
• la faisabilité : montré par les phases de prototypage et de test
• la viabilité économique : lors de la phase de déploiement 

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Si ces termes sont respectés, alors la mise en place de la méthode de Design Thinking est réussie. 

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Cette méthode repose principalement sur les analyses terrain afin de recueillir l’avis et l’expérience client. Il s’agit de la principale caractéristique de cette méthode centrée sur l’utilisateur, d'où le terme “user centric”. Le Design Thinking repose également sur l’intelligence collective, qui offre une collaboration optimale au sein du projet.

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Pour aller plus en profondeur sur le Design Thinking, vous pouvez consulter notre livre blanc : Le Design Thinking au coeur des projets intrapreneuriaux 

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Définir l’intelligence collective et sa nécessité 

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"L'intelligence collective est la réunion de profils hétérogènes, mettant en commun leur cerveau pour un même objectif" Romain Lyonnet

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Afin d’optimiser les phases d’intelligence collective lors de vos séances collaboratives, des capacités relationnelles sont à prendre en compte, telles que : 

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• L’empathie : Il est souvent demandé de faire preuve d’empathie lors des moments de partage entre collaborateurs, cela signifie qu’il faut savoir être à l’écoute des autres et non rester centré sur soi-même, ce sentiment va de paire avec la capacité d’écoute !

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• Faire le deuil de ses idées : Cette capacité repose sur le fait de savoir passer à autre chose et de rester focus sur le projet lorsque notre idée n’est pas retenue ou bien même critiquée, il est important de relativiser et de ne pas prendre les choses trop à cœur.

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• Faire preuve d’agilité : Comme précisé au-dessus, il est primordial de ne pas rester focaliser sur son idée et de se mettre des oeillères, c’est pourquoi faire preuve d’agilité en s’appropriant les idées proposées par vos collaborateurs est un réel plus dans une démarche d’intelligence collective. 

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Ces qualités et compétences sont essentielles à maîtriser dans le travail en collaboration. C’est pourquoi le rôle du facilitateur est de plus en plus répandu afin de gérer les groupes et d’optimiser les phases d’intelligence collective. 

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Le rôle du facilitateur nécessaire ? 

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Le Design Thinking est avant tout une méthode collaborative faisant appel aux compétences des différents profils de l’équipe. Cet effet “team building” permet également de donner une dynamique puisque les collaborateurs sortent de leur zone de travail habituelle. Cependant, afin d’optimiser les échanges, il est important d’avoir un facilitateur dans son groupe de travail. Le Facilitateur joue un rôle primordial dans une démarche d’intelligence collective. Son objectif final est de s’assurer que les objectifs définis par le groupe soit réalisé à l’issue d’une séance de travail, il est le garant de l'avancement du groupe. 

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Le facilitateur préparera en amont la séance de travail, animera le groupe en essayant d’optimiser les idées de chacun et en animant les débats afin que les membres du groupe ne restent pas bloqué au premier accros. À noter que le facilitateur doit être neutre, impartial et ne pas prendre partie dans les débats.

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Si vous souhaitez en savoir plus sur le rôle du facilitateur et sa posture, nous vous invitons à consulter notre article “Facilitation et animation, comment faire la différence ?”.

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La méthode Exoflow selon Romain,

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Fervents adeptes de la méthode du Design Thinking, Romain Lyonnet et Victor Bouin, les fondateurs exoflow, se sont appropriés cette méthode pour la faire évoluer et lui donner un plus grand domaine d’application.

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Cette méthode place donc l’innovation au coeur de la réflexion, cependant il est impossible de garantir de l’innovation et c’est pour cela que l’on s’engage sur deux aspects : 

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• Le ROI (retour sur investissement) projet : avec un résultat final clair et précis, qui reprend les phases de la méthode Design Thinking mais qui offre aussi le fond et la forme du projet prototypé ! 

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• Le ROI humain : l’aspect humain est primordial chez Exoflow, nous voyons en chaque intervention, chaque échange l’opportunité de créer des relations humaines et professionnelles. Ces relations créées permettent également de transmettre nos méthodes, nos réflexes et nos outils aux différents collaborateurs rencontrés.

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Ce sont ces deux aspects qui font les caractéristiques de notre cabinet de conseil en innovation. 

Pour en apprendre plus sur le fondateur Romain Lyonnet, CEO et consultant innovation de Exoflow,

nous vous proposons cette vidéo “Behind the scene”

Vous pouvez également le retrouver sur LinkedIn pour échanger avec lui :  Romain Lyonnet

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